L’église a une longueur hors de proportion avec sa largeur. Abside polygonale à l’Est. L’intérieur ne présente aucune particularité remarquable. La façade occidentale garnie de trois gros contreforts appartient au XIIIème siècle.
Le clocher pignon est percé de trois baies cachées dans une bretèche.
La seule partie intéressante de l’église est la porte romane du Nord, à côté un autel en pierre ou table pour les offrandes, quatre arcs à plein cintre décorent la porte, deux sont couverts de tores qui retombent sur quatre colonnes octogones portant de longs chapiteaux à tailloirs très saillants et ornés d’entrelacs et de palmettes:
Ces chapiteaux très abimés sont difficilement lisibles: les dessins nous permettent de les déchiffrer plus facilement que les photos, d'une part en accentuant le relief, d'autre part en reconstituant des détails aujourd'hui disparus mais encores visibles dans les croquis de Léo Drouyn du 19éme siècle. Les dessins qui suivent sont extraits de l'ouvrage de Christian Bougoux, "L'imagerie romane de l'Entre-deux-Mers", Bellus Edition, Bordeaux.
Pemier chapiteau à droite:
Deux serpents enlacés dévorent un objet rond de symbolique inconnue (fruit défendu, pain de consécration, hostie ?)
Deuxième chapiteau à droite:
Très dégradé, deux personnages nus, peut-être Adam et Eve
Premier chapiteau à gauche:
Très dégradé aussi, le lavement de pied avec Jésus et St Pierre.
Deuxième chapiteau à gauche:
Griffons affrontés, créatures mythiques généralement au service du bien, gardiens officiels du paradis perdu.